Arrivée de Sindbad, Seigneur d'Epieds en Beauce

Messages : 27 Date d'inscription : 21/01/2012 Age : 53 Localisation : Blois

Le cheval de Sindbad ralentit l'allure, alors qu'il arrivait devant les hautes grilles d'une imposante demeure, celle du Duc de Sorel.

Descendant de sa monture, Sindbad relut une fois de plus la prose de Rhân de Crocy : pas d'erreur, c'était bien en ce lieu qu'il devait se présenter.

Il s'approcha du garde en faction :

Bien le bonjour, je suis Sindbad, Seigneur d'Epieds en Beauce. Je viens sur invitation du Seigneur de Crocy préparer les élections ducales.

Patiemment, il attendit que le garde lui ouvre l'accès du lieu.

Soleil.
Laissons entrer le soleil. C'est ainsi que la journée débuta lorsque la maitresse des lieux fut réveillée. La chaleur vint caresser la peau diaphane de la Duchesse lorsque son frêle corps s'approcha des fenêtres de la demeure. Les émeraudes balayèrent ses terres – au loin – la neige fondait ici et là, laissant quelques touches aux couleurs vertes laissant entrevoir par la même occasion une fin d'hiver. Enfin, c'est ce qu'elle espérait au fond d'elle.
Après la préparation matinale pour enfiler l'ensemble de sa robe, voilà qu'Alix apparut dans les jardins toute guillerette, portant à son bras un panier d'osier afin de porter quelques miches de pain à ses gens dans le besoin -comme les familles nombreuses- qui disait que la Sorel n'avait pas de cœur? C'était un genre qu'elle se donnait, voilà tout.

Arrivée inconnu, Yihaaaa!

Quelques gardes gardaient l'entrée de la demeure de Beaugency – logique non? - Boucle d'Or dans sa bonne humeur matinale alla à leur rencontre pour obtenir un rapport détaillé de la soirée. Que ses gens en profitent, il n'était pas facile de voir la Duduche de bonne humeur, surtout depuis qu'elle eut enfanté.
Alors que ses lèvres framboisées se préparaient à s'ouvrir afin de laisser s'échapper quelques sons, voilà qu'un homme arriva sur son fier destrier. Froncements de sourcils, l'épouse du Boeuf s'approcha des grilles afin de voir le visage du visiteur. L'un des gardes s'était également approché pour prendre le nom et savoir quel était le but de cette visite. Il é tait plus rapide que la jeune femme, c'est un fait.

Bien le bonjour, je suis Sindbad, Seigneur d'Epieds en Beauce. Je viens sur invitation du Seigneur de Crocy préparer les élections ducales

Un sourire vint étirer les lèvres de la Duduche. Sindbad se trouvait face à elle, et ses mirettes ne l'avaient point reconnu. Honte à elle. C'est alors qu'elle s'approcha, barrant le chemin à Jacquot -son garde- afin d'accueillir l'invité en ces lieux.
L'index se pose ses sa bouche, murmurant un petit :

-Chuuut il faut parfois garder la visite secrète, certains peuvent rôder en ces lieux. Les terres sont vastes, les cachettes plus nombreuses.
Bienvenu à Beaugency Seigneur Sindbad. Je vous l'accorde, ce n'est point tout les jours que j'accueille les visiteurs. Mais si vous le permettez, je vais vous guider jusqu'à Chécy. Vous n'êtes pas contre un peu de balade encore à cheval?

A ces mots, Alix tapa dans ses fines mains en direction d'un des gardes afin qu'on lui prépare sa monture. Direction Chécy et les appartements où se rendre.

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Alors qu'il s'apprêtait à patienter, l'homme de Constantinople vit arriver à lui la maîtresse des lieux elle même, qui l'invita à ne point divulguer plus avant l'objet de sa visite, tout en soulignant l'insigne privilège dont il bénéficiait d'être reçu par sa personne.

Vous me voyez flatté de l'honneur que vous me faites en venant à ma rencontre. Concernant ma discrétion, j'en use en proportion de la confidentialité de l'information. Je vous prie de m'excuser si j'ai commis un impair en dévoilant l'objet de ma visite, mais je reviens depuis quelques semaines seulement d'un périple de huit mois sur le sol anglais, qui m'a quelque peu tenu éloigné d'Orléans et de sa vie publique. J'ignorais qu'elle y était si âprement disputée.

Lorsque la Duchesse lui proposa de le mener à cheval jusqu'à Chécy, Sindbad lui sourit :

Bien au contraire, je serais enchanté de parcourir la distance qui nous sépare de la Baronnie de Chécy à cheval. En outre, malgré le frimas de saison, le temps s'y prête.

Remontant sur son destrier, il laissa la Duchesse ouvrir la voie.

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